Le macérât huileux d’ortie : un concentré de vitalité pour la peau et les cheveux
Longtemps reléguée au rang de « mauvaise herbe », l’ortie est aujourd’hui reconnue pour ses innombrables vertus cosmétiques et médicinales. Riche en minéraux, en vitamines et en composés anti-inflammatoires, l’ortie est une alliée précieuse des peaux à problèmes, des cuirs chevelus fragiles et des soins purifiants.
En macérât huileux, elle révèle toute sa douceur et son efficacité, sans les picotements qui font sa réputation.
Quelle ortie utiliser ?
La variété la plus courante et la plus utilisée en cosmétique est l’Ortie dioïque (Urtica dioica), ou grande ortie. On utilise principalement les feuilles jeunes, récoltées avant floraison, lorsqu’elles sont riches en actifs et encore tendres.
Comment fabrique-t-on un macérât d’ortie ?
Le macérât huileux consiste à faire infuser les feuilles séchées d’ortie dans une huile végétale choisie pour ses propriétés et sa stabilité. Cette extraction douce permet de transférer les actifs liposolubles de la plante dans l’huile.
Ingrédients de base
Feuilles d’ortie séchées, de préférence cueillies à la main, en zone non polluée.
Huile de tournesol bio, première pression à froid : riche en vitamine E et en oméga-6, elle est légère, stable et bien tolérée par toutes les peaux.
Exemple de composition finale :
99 % huile de tournesol biologique
1 % extraits liposolubles d’Urtica dioica
(flavonoïdes, phytostérols, acides phénoliques, chlorophylle…)
Propriétés cosmétiques du macérât d’ortie
Grâce à la richesse naturelle de l’ortie, ce macérât offre une synergie puissante entre action purifiante, reminéralisante et régulatrice.
Pour la peau :
Régule la production de sébum : idéal pour les peaux grasses, mixtes ou sujettes à l’acné.
Apaise les inflammations cutanées : grâce aux flavonoïdes et aux minéraux (zinc, silice).
Purifie en douceur : atténue les boutons, les pores dilatés, les comédons.
Tonifie et revitalise : redonne éclat aux peaux ternes et fatiguées.
Pour les cheveux et le cuir chevelu :
Lutte contre les pellicules et les démangeaisons.
Freine la chute des cheveux : grâce à sa richesse en silice et en fer.
Favorise la pousse : stimule la microcirculation du cuir chevelu.
Régule les racines grasses tout en apportant de la légèreté à la fibre capillaire.
Comment l'utiliser ?
Le macérât d’ortie peut s’utiliser pur ou incorporé dans des soins faits maison :
En sérum purifiant sur le visage (quelques gouttes le soir sur peau propre).
En bain d’huile du cuir chevelu, avant shampoing (laisser poser 20 à 30 min).
Dans un masque capillaire maison, mélangé à de l’argile ou du gel d’aloe vera.
En phase grasse d’un baume ou d’une crème pour peaux à imperfections.
Conservation et précautions
À conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Se conserve 6 à 12 mois selon l’huile utilisée et l’ajout éventuel de vitamine E.
Usage externe uniquement. Faire un test dans le pli du coude si peau sensible.
Pour qui est-il fait ?
Les peaux jeunes à tendance acnéique
Les cuirs chevelus gras ou à pellicules
Les cheveux fins, ternes ou en perte
Les personnes en quête d’un soin naturel et local, sans huiles essentielles
🍃 Le mot de la fondatrice
“Le macérât huileux d’ortie, c’est une manière simple et douce d’offrir à sa peau et à ses cheveux le pouvoir des plantes sauvages.
À condition de bien sécher ses feuilles et de choisir une huile de qualité, ce soin maison a toute sa place dans une routine naturelle et artisanale.Tu veux apprendre à le faire toi-même ? Reste connecté(e) : un tutoriel DIY pas à pas arrive bientôt !”
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